La République de Côte d’Ivoire, est un pays d’Afrique de l’Ouest, membre de l’Union africaine.
D’une superficie de 322 463 km 2, elle est limitée au Nord par le Mali et le Burkina Faso, à l’Ouest par le Liberia et la Guinée, à l’Est par le Ghana et au Sud par l’océan Atlantique.
La population est estimée à 24,1 millions d’habitants (FMI, 2013), Densité : 61 hab. /km² (Banque Mondiale, 2011), Croissance démographique : 2,9 % (Banque Mondiale, 2013) Espérance de vie : 57,2 ans (Banque Mondiale, 2012), Taux d’alphabétisation : 57% (Banque Mondiale, 2011), Religion (s) : islam : 38.6%, christianisme : 32.8%, animisme : 11.9%, sans religion : 16.7%. La Côte d’Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro (Abidjan demeurant capitale économique), langue officielle le français et la monnaie est le franc CFA. Elle fait partie de la CEDEAO.
D’abord protectorat français en 1843 et devenu colonie française en 1893, le pays acquiert son indépendance le 7 août 1960, sous la houlette de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République.
Fête nationale : 7 août 1960
L’économie, essentiellement axée sur l’agriculture notamment 1er producteur de cacao au monde et 5ème producteur mondial de café, elle a connu au cours des deux premières décennies un essor exceptionnel, faisant de la Côte d’Ivoire un pays phare dans la sous-région ouest-africaine.
En 1990, le pays traverse, outre la crise économique survenue à la fin des années 1970 et qui perdure, des périodes de turbulence aux plans social et politique. Ces problèmes connaissent une exacerbation à la mort de Félix Houphouët-Boigny en 1993. L’adoption d’une nouvelle constitution et l’organisation de l’élection présidentielle qui, en 2000, porte au pouvoir Laurent Gbagbo, n’apaisent pas les tensions sociales et politiques, qui conduisent au déclenchement d’une crise politico-militaire le 19 septembre 2002.
Après plusieurs accords de paix, le pays s’engage le 4 mars 2007, dans un nouveau processus de sortie de crise fondé sur un accord politique conclu à Ouagadougou (Burkina Faso).
Cette présentation de la Côte d’Ivoire ne saurait être complète sans évoquer les cadres physique (à savoir : le Relief, les climats, les fleuves et la végétation.)
La situation géographique, la végétation, le relief et le climat de la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire se situe entre le 4e et le 10e de latitude nord et entre le 8e et le 9e de longitude ouest en Afrique de l’Ouest. Elle est limitée au Sud par l’océan atlantique et le Golfe de Guinée (ce qui lui ouvre beaucoup de portes sur le monde et en fait à l’aide de ses deux villes portuaires Abidjan et San-Pedro, un des piliers de la sous-région).
Le Relief
A qui la survole, la Côte d’Ivoire apparaît comme «le triomphe de l’horizontalité». Vastes espaces, surfaces planes, flats immenses caractérisent ce vieux socle raboté par une longue histoire. Au-delà de cette apparente monotonie, des accidents verticaux cassent l’horizon ou dessinent des lignes rigides. Mais rares et inattendus, ce n’est qu’exceptionnellement qu’ils définissent ou cloisonnent des unités régionales toujours difficiles à cerner.
Répartition des reliefs
La tombée de la Dorsale Guinéenne
Le bourrelet des Hautes Terres de la Dorsale Guinéenne pénètre dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, ensembles de hauts et moyens cristallins et métamorphiques, tronqués par l’érosion qui a laissé en saillie les éléments les plus résistants. Au Sud-ouest, le Mont Nimba avec 1750 m est le plus culminant de la Côte d’Ivoire. C’est une très haute muraille moulée sur des quartzites que l’érosion a dégagé des gneiss et des granites. A l’Est du mont Nimba, le massif de Man est constitué des Monts des Dan à l’Ouest et des Monts du Toura, à l’est. Ce sont de lourdes croupes comprises entre 1100 et 1200 m, des vallées montagnardes, parfois des faces rocheuses déchiquetées, telle la Dent de Man. Massif cristallin, il doit son originalité à la résistance du granite à hypersthène mais aussi à des épisodes tectoniques assez récents. Vers Touba, plus au Nord, une succession de hautes buttes (800 à 1000 m), tabulaires sont surmontées de cuirasses ferrugineuses sur un tréfonds doléritique.
Au Nord de la Ferédougouba, la retombée de la Dorsale Guinéenne se fait par un vaste plateau à 400-500 m, lanière en glacis cuirassés parfois dominés de reliefs résiduels (massif du Denguelé, Foula kourou). C’est ici que se fait le partage des eaux entre drainage nigérien et drainage atlantique. On passe ensuite vers l’Est à un ensemble plus diversité où les inselbergs granitiques forment l’ossature du paysage. Le relief est ordonné en trois guirlandes de dômes rocheux (Tiémé, Séguélo, Boundiali).
Les plaines et les plateaux
Ailleurs, plaines et plateaux forment l’essentiel du relief. Les dômes de roches nues, les buttes, les chaînes de collines sont des éléments mineurs du paysage. D’est en ouest la différentiation est lithologique : là essentiellement les schistes, là les granites. Du Nord au Sud elle est géomorphologique : au Nord du glacis cuirassé, dans le Sud forestier des croupes molles.
Vers le centre de la Côte d’Ivoire, entre schistes et granites, s’aligne une longue série de reliefs de 300 m au Sud à 600 m au Nord. Ce sont du Nord au Sud les Monts Yaouré, Gorohoui et Nangbion qui combinent les formes tabulaires sur roches vertes aux arêtes quartzitiques, les rides et les collines de la «chaîne baoulé» disposée sur un matériel schisteux avec des passées de roches vertes et de quartzites, les buttes cuirassées des monts Kokoumbo et des collines de Hiré.
Au Nord-ouest de cette dorsale, les glacis s’étendent vers 300-400 m, surmontés lorsqu’ils se développent dans les granites, de buttes résiduelles, (champs d’inselbergs de Korhogo, Mont Niangbo), ou déprimés par rapport aux granites et empruntés par les grands axes fluviaux (Bagoé, Bandama) lorsqu’ils correspondent aux écharpes schisteuses. Au Sud-ouest, les plateaux s’abaissent jusqu’à 200 m, accidentés de reliefs résiduels qui, bien que rares sont remarquables par leur diversité : alignement des collines des Monts Fouimba et Goma dans les roches vertes, champs d’inselberges granitiques de Séguéla, massif granitique des monts Peko, Kahoué et Douan, monts Gao dans les vulcanites, les quartzites et les gneiss.
Au Nord- Est de l’axe baoulé, au-delà de la grande gouttière schisteuse empruntée par le comoé, un paysage de plateaux arénacés occupe les granites, parfois dominés par des barres rocheuses dans les roches vertes ou des quartzites : Mont de Tehini, Mont Boutourou. Plus au Sud, le massif de Bondoukou qui correspond à un ensemble complexe de granites, schistes et roches vertes porte des témoins remarquables d’anciens niveaux cuirassés.
Le Sud-est schisteux, sous le manteau forestier, se présente comme une succession monotone de bas plateaux qui vers le Sud se révoltent en lambeaux de glacis disséqués, plus ou moins cuirassés. Un seul accident notable interrompt les plateaux : les collines schisteuses de Bongouanou.
En dessous des 200 m d’altitude, la Côte d’Ivoire méridionale échappe à la vieille plate-forme africaine. C’est un ensemble flou de collines, de vallonnements, de plateaux mal élaborés. Partout, une épaisse couverture d’altérites et de sols empâte le relief dont la monotonie est accentuée encore par le couvert forestier. Le substratum géologique est ici déterminant : formes confuses, quasi-absence de réseau hydrographique organisé dans les granites, vallons et chevelu hydrographique dense et structuré dans les schistes. Les accidents sont rares : inselberges du mont Kedio et Nienokoué dans l’Ouest, barres rocheuses d’Aboisso.
Au Sud du bas pays schisteux, un alignement de bas-plateaux correspond aux sédiments argilo-sableux tertiaires. Ces bas plateaux forment des surfaces horizontales qui surplombent parfois les schistes d’un rebord abrupt. Vers le Sud, ils dominent par une falaise souvent élevée et profondément incisée la plaine littorale et les lagunes.
Dans l’Ouest le socle granitique parvient jusqu’à la côte. C’est un paysage de bas-plateaux dans lesquels les fleuves côtiers s’ouvrent difficilement un passage.
Le Bandama (950 km, traversant le milieu du pays pour se jeter dans l’océan atlantique à Grand Lahou) ; la Comoé (900 km, prend sa source au Burkina et se jette dans l’océan Atlantique au niveau de Grand Bassam) ; la Sassandra (650 km, prend sa source en guinée et retrouve l’océan Atlantique à Sassandra) et le Cavally (600 km, prend sa source en Guinée et sert de frontière naturelle avec le Libéria) sont les 4 grands fleuves qui irriguent la Côte d’Ivoire. Leurs principaux affluents sont : pour le Bandama (la Marahoué et le N’zi) et pour le Sassandra (le temba, le Bafing, le N’zo).
La forêt
De par sa position latitudinale et sa longue façade atlantique qui place une grande partie de l’année sous le trajet des masses d’air saturé d’humidité de la mousson, la Côte d’Ivoire est, au moins pour sa partie Sud, soumise à une ambiance climatique de type subéquatorial. Des températures à peu près constantes tout au long de l’année, de faibles écarts thermiques entre le jour et la nuit et entre le minima et le maxima absolu annuel, une hygrométrie très forte en permanente avec un maxima au cours de la nuit vers cinq heures le matin et un minima entre douze et quinze heures, et enfin des pluies abondantes et régulières, fond du Sud de la Côte d’Ivoire un milieu particulièrement favorable à l’exubérance de la vie végétale.
La forêt ivoirienne appartient à un ensemble beaucoup plus vaste couvrant à la fois le Libéria, la Côte d’Ivoire et l’Ouest du Ghana. Si ce n’est une légère indentation vers le Sud, appelée couramment «V Baoulé», cette forêt s’inscrit dans un vaste quadrilatère dont l’angle Nord-Ouest serait situé vers Biankouma et l’angle Nord- Est vers Bondoukou.
Étroitement liée au climat pluvieux, l’aire forestière ivoirienne remonte cependant largement au Nord et pénètre sur des territoires ne recevant pas plus de 1300 mm d’eau par an.
Si d’avion la forêt apparaît comme un moutonnement uniforme, une coupe le long d’une route fraîchement ouverte laisse deviner une structure plus complexe. Jaillissant en fûts longs et droits, les géants de la forêt lance jusqu’à 50 mètres de hauteur leur panache léger évoquant du sol, un dessin de kaléidoscope. Les houppiers en dôme ou aplatis, rarement jointifs ont souvent des branches disposées curieusement en étage superposés ou en tige d’ombrelle.
Un second étage d’arbres de 20 à 25 mètres, joue le rôle d’écran, de filtre par l’intermédiaire des frondaisons assurant une sorte de toit continu, emprisonnant ainsi sous un couvercle de feuilles, une atmosphère moite et une lumière pâle.
Sur un tapis moelleux de feuilles sèches, et bruissant du travail des termites gisent çà et là des branches mortes; de rare tiges herbacées, souvent épaisses et dures, et quelques petits arbustes attendant une trouée de lumière pour s’élancer vers les cimes, parsèment ce sous-bois d’une grande propreté. Et pourtant la vie s’accroche partout; en haut des troncs profitant d’une fourche ou d’un nœud plus marqué, fougère épiphyte, étale ses larges feuilles comme pour mieux recueillir eau et lumière distillées parcimonieusement ; passant de branches en branches, les lianes au bois noueux tendent des échelles entre les différentes strates et, surtout en haut, vers les sommets fouettés par les pluies, un tapis de mousse bleutée recouvre délicatement les fûts.
Les dénominations de «forêt sempervirente», «forêt toujours verte» évoque un des traits dominants de cette formation végétale. Mais en réalité, seule la forêt hydrophile, comprise à l’intérieur d’une zone où la pluviométrie est au moins égale à 1700 mm, a réellement ce caractère. Exigeant des sols finement texturés et possédant un bon pouvoir de rétention en eau, cette formation se localise essentiellement dans le Sud- Est et le Sud- Ouest, sur schistes et roches vertes. Ce n’est qu’exceptionnellement, en période d’harmattan, lorsque les masses d’air sec envahissent le Sud et enveloppent Abidjan dans un nuage ouaté, que le feuillage s’appauvrit et prend une teinte grise. Au Nord de l’isohyète 1700 mm, la forêt mésophile tend à changer d’aspect d’une saison à l’autre et beaucoup d’arbres perdent leurs feuilles, en même temps durant la saison sèche. Liane et épiphytes se raréfient, alors que l’herbe se fait plus dense. En montagne, dans la région de Man, l’impression de la forêt est accentuée. Au-dessus de 1000 mètres, les peuplements se densifient en essences adaptées à l’altitude et sur le mont Tonkui, la flore s’enrichit d’une fougère arborescente.
En zone lagunaire, une formation spéciale assure le contact entre terre et eau. Paysage curieux que celui de la mangrove ; entremêlement de tiges et de branches, de matériel ligneux de toute direction ou l’homme circule à grand peine dans de véritables tunnels végétaux. C’est le monde des palétuviers ou une végétation originale peuple les surfaces vaseuses envahies périodiquement par les marées. Dans cet univers de boue, la plante a du «imaginer» des dispositifs spéciaux pour ne pas être asphyxiée, les pneumatophores. .
La savane
Par opposition à la forêt, la savane est une formation végétale comportant une strate herbacée, de hauteur variable, d’où émergement, isolés ou en bosquets, des arbres et des arbustes. Sauf en de rares endroits (région de sipilou), la savane herbeuse n’existe pratiquement pas. Soumis régulièrement au passage des feux, le tapis herbacé est détruit et les strates arbustives et arborées sont blessées. Durant quelques jours, voire quelques semaines le sol est totalement dénudé.
Si ces quelques caractères peuvent définir toutes les formations végétales qui s’étendent au Nord de la forêt, l’avion fait apparaître pourtant deux grands domaines distincts s’opposant par la dispersion du couvert arboré.
Au Nord d’une ligne Biankouma- Katiola- Bondoukou arbres et arbustes, se disséminent assez régulièrement dans l’espace. Mise à part quelques boisements plus denses, quelques taches nues sur cuirasse, la répartition du matériel ligneux paraît homogène. On parlera alors de savane arbustive, de savane arborée ou de forêt claire selon que la densité des peuplements ligneux sera plus ou moins forte. Entre ces formations et la forêt, s’intercalent les savanes pré forestières guinéennes qui s’enfoncent profondément au Sud, au niveau du V baoulé. Les galeries forestières comme un gigantesque filet emprisonnent des plages de savanes dont le tapis gri minéen souvent abondant est piqueté d’arbres et d’arbustes.
Pourtant au-delà de cette distinction, ce qui semble individualiser ces savanes, c’est la présence d’une essence arborée qui imprime au paysage, sa physionomie et le rend manifestement original.
La savane à rônier : son stipe noir doté d’un curieux renflement à son sommet se termine par un toupet de larges feuilles en éventail. Ses fruits en grappes, pendent le long du fût en une guirlande généreuse. (Région de Toumodi)
La savane à Lophira lanceolata : sorte de flambeau avec de longues feuilles lisses, rubanées et terminées parfois par une pointe rose (région de Touba, nord du parc de la Marahoué).
La savane à Daniella Oliveri : très bel arbre à l’écorce épaisse, au tronc long et doit se ramifiant souvent en 3 branches principales jusqu’à rappeler un trépied renversé. Il est souvent associé à Afzelia africana (le lingué des bambaras) dont le fruit est une longue gousse à plusieurs logettes transversales.
La savane à Combretum. Les fruits à 4 ailes, appelés akens constituent un bon élément d’identification.
La savane à Gardénia.Petit arbuste de 1 à 3 mètres de hauteur port, tourmenté, son écorce claire et lisse, ses multiples branchages évoquant des moignons, ses grosses fleurs blanches rappelant celle du frangipanier rendent cet arbuste facilement reconnaissable. Surtout présent dans la région de Nord, vers Ouangolodougou, Tingréla, il accompagne fréquemment les peuplements à épineux qui se multiplient dans cette région septentrionale et définissent la savane soudanaise.
Chaque année les savanes sont parcourues par des feux de brousse. Feux de nettoyage, feux de chasse, feux accidentels, feu de défrichement, le résultat est le même ; le tapis végétale est brûlé et les arbres bien qu’adapté au feu sont blessés. Quelques semaines après les feux, la savane a pris une allure de pelouse tachée seulement par le jaune et le mauve de quelques fleurs. Et chaque année le même phénomène se reproduit, sans qu’apparemment rien ne change. Pourtant on a constaté que certains secteurs boisés, à la limite de la forêt-savane renfermaient des palmiers-rôniers, comme si la forêt avait progressé, avait absorbé un morceau de savane. En 1936, Aubreville, met en place, à kokondekro près de Bouaké, des parcelles expérimentales. Le but était de suivre l’évolution d’une savane boisée soumise à l’action des feux de brousse précoces (vers le 15 décembre- parcelle Y) tardif (vers la 15 mars-parcelle Z) et d’établir une comparaison avec une parcelle intégralement protégée (parcelle X). Au départ les 3 parcelles étaient aussi homogènes que possible et la partie haute jouxtait un noyau de forêt relativement dense. L’inventaire précis de ces parcelles pratiqué régulièrement permet de tirer un certain nombre de conclusions :
– la parcelle Y tend à «s’embuissonner» ; la partie haute, proche de la forêt est très boisée et on note la présence d’arbres de fort diamètres ;
– la parcelle Z est très nettement dégradée. La composition floristique est modifiée et le nombre des espèces diminue. A la longue, on peut imaginer une suppression du matériel ligneux ;
– la parcelle en défens X est reconstituée à partir des semenciers locaux. On peut supposer que sous ce couvert de nouvelles essences forestières pourront se développer si des graines portées par le vent parviennent jusqu’ici.
Les feux de brousse, dans la région de Bouaké au moins, auraient tendance à entraver la reforestation. Les feux tardifs surtout seraient néfastes et même dangereux puisqu’ils livrent les sols à une érosion intense en supprimant tout écran végétal lors des premières pluies de mars-avril. Ainsi, les feux stopperaient la reconquête forestière. Cette double hypothèse rendrait compte à la fois de cette curieuse limite forêt- savane et des îlots de savanes littorale qui pour des raisons mal élucidées ont été piégées à l’intérieur de la forêt lors de la dernière phase climatique humide quaternaire qui a vu la recolonisation de la Côte d’Ivoire par la forêt.
Quelques types de temps
Saison sèche, régime d’harmattan (zone A) janvier à Ferkessédougou
La visibilité est réduite par une brume sèche qui persiste toute la journée. La température basse la nuit (12°) augmente régulièrement la matinée et vers midi atteint 35°. L’amplitude thermique est de 20 à 23°. Dans le même temps, l’humidité relative qui la nuit était de 70 % tombe à 25 %.
Saison sèche sans harmattan (zone B) début mars à Bouaké
Le matin est caractérisé par des brouillards qui se dissipent vers 9h. La nuit est chaude (22°). Vers midi la température s’élève à 33°. L’amplitude thermique est encore élevée (11°). L’humidité relative reste forte malgré une chute vers midi (valeur moyenne 66 %).
Installation de la saison des pluies (zone C) fin mars Abidjan
La journée est pénible (moyenne de température 29° et d’humidité relative 85 %). La nuit la température ne descend pas au-dessous de 26°. Le ciel est couvert de cumulus et de stratocumulus qui évoluent en cumulonimbus. La « tornade » éclate en fin de fin de journée sans apporter d’amélioration à l’inconfort. Vers 23h, le ciel est dégagé.
Saison des pluies (zone D) fin mai à Abidjan
La température n’a guère varié dans la journée : 27 à 29°. L’humidité reste forte (85 %). Au petit matin, des cumulonimbus et des petits cumulus remplacent les stratocumulus qui se sont installés dans la nuit. Vers 6h la pluie commence ; elle se prolonge jusqu’à midi. Le ciel reste couvert dans l’après-midi. Les pluies reprennent vers minuit.
Petite saison sèche (zone E) fin août à Abidjan
La température assez basse la nuit ne dépasse pas 25° au milieu de la journée. L’humidité relative forte la nuit (100 %) est tombée à 82 %vers midi. Les brouillards persistent jusqu’à 8h, parfois plus. Le ciel reste couvert la majeure partie de la journée par des nuages stratiformes et des altocumulus.
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